Souffle d'oeuvres
Des textes écrits par Lissy, en résonance avec des créations d'Odile, d'Evelyne ou d'Hubert.
De l’autre côté du miroir,
Du côté de l’âme,
De la blessure,
Il y a ce qui saigne,
Et nos ombres.
Derrière la porte que se passe-t-il ?
Regarder par le trou de la serrure ne suffit pas.
L’œil ne peut pas tout percevoir, apercevoir, voir…
Il sélectionne, il choisit les non-dits, les hors-champs.
Il cadre ce qui fait sens, omet ce qui dérange.
Ouvre la porte…
Le paysage est bien plus vaste que tu ne le crois
- Et du côté de ta colère, ça va comment ?
- C’est le chaos, la violence, la douleur, l’éclatement. Le soleil n’est pas loin, mais les mots… les maux s’emmêlent, se chevauchent, s’écorchent et s’égratignent. Quant je crois qu’ils vont enfin trouver leur place, un cri vient les heurter. Alors, je veux hurler ! Mais lorsque j’ouvre la bouche, ce n’est pas une douleur qui s’échappe, mais une lumière, une incroyable lumière bleue.
C’est quand je crois que je vais avoir le plus mal que la paix s’installe, à l’intérieur.
Ma colère va bien, je te remercie.
Cuisiner,
Manger,
Savourer,
Se regarder,
Compter,
Comptabiliser,
Culpabiliser,
Regretter,
Pleurer,
Compenser,
Envisager,
Recommencer…
Dans un sens, ils n’avaient pas d’autre possibilité que d’imaginer que le printemps succèderait à l’hiver.
Il savait le soleil derrière le voile.
Il savait que les éléments se précipiteraient sans le sens du renouveau et que rien ni personne n’empêcherait la naissance de la vie.
Il ferma les yeux, respira quelques souvenirs d’odeurs d’herbes fraîches, s’allongea dans une pensée, sous un arbre bruissant où la lumière perçait à travers le feuillage.
Il était déjà demain.
Les hommes en marche ont choisi un chemin.
Parfois ils ont suivi celui d’un autre et un autre les a suivis.
Emboitant leurs pas, ils ont oublié leurs bras.
Ils avancent en silence.
Elle porte la culotte.
Il la lui arrache, du bout des dents.
Culotté, il la provoque.
Déculottée, elle rétorque que les histoires d’amour sont des histoires de cul sans queue ni tête.
Au départ, on peut tout imaginer. Que l’on regarde en haut, ou que l’on regarde en bas, l’espace nous offre l’immensité. Alors, on plonge, si ce n’est le corps, si ce n’est le cœur, au moins les yeux…
Deux yeux ouverts sur l’infini, dont l’un perçoit déjà que l’espace se rempli peu à peu, se peuple d’imprévus.
Une vague est une danse.
Un mouvement qui vient de la terre et s’élève, soulève et élève tout depuis les profondeurs.
Remontant à la surface des choses, ce qui n’était pas visible le devient et tout est bouleversé.
Pourtant, tout était déjà là.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 33 autres membres